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Éric Grandchamp
Archetier

C’est en 1962 qu’Éric naissait dans un petit village de Bourgogne.

Dès son plus jeune âge, il se faufile dans l’atelier de son père à la recherche de chutes de bois, de clous et de colle pour satisfaire sa créativité.

Petit à petit ces jeux d’enfant l’entraînent à la sculpture qu’il pratique d’abord seul puis sous le regard attentif d’une artiste qui l’accueille dans son atelier.

Arrive enfin à 14 ans la rencontre d’un violoncelliste et du luthier Albert Claudot qui lui explique deux métiers jusqu’alors inconnu ; la lutherie et l’archèterie.

Tous deux proches de la sculpture mais avec une quatrième dimension ; la musique !

L’archèterie par ses techniques et par la palette de matériaux utilisés le séduisit.

 

En 1977, le jour de ses quinze ans, il intègre l’école de lutherie et d’archèterie de Mirecourt avec Bernard Ouchard comme maître d’apprentissage.

Un maître très exigeant mais qui savait ne pas étouffer la personnalité de chacun.

Ni la rigueur du climat, ni l’isolement ou l’adolescence ne sauront ternir ces trois belles années passées à Mirecourt.

 

Quelques jours seulement après avoir reçu son diplôme, il continue sa formation chez Bernard Bossert à Genève, de 1980 à 1983.

Grace aux rencontres avec les musiciens mais aussi avec les artisans horlogers et bijoutiers, il enrichit son travail de nouvelles techniques qui lui permettent de créer des pièces contemporaines

(premiers archets avec hausse en plexiglas et or) mais aussi de nombreuses restaurations de maîtres anciens qui complètent son apprentissage.

 

Il est temps de s’installer.

Nous sommes en 1983 et c’est en Presqu’ile de Crozon, à la pointe de Bretagne qu’il commence sa carrière. De 1983 à 1986 isolé de toutes influences, il va petit à petit développer son style naissant jusqu’à l’épurer pour le rendre fluide avec toujours la même devise « ne copier personne et ne surtout pas se copier ».

 

Commence ensuite la période des concours.

Très vite les plus hautes récompenses s’enchaînent :

Orléans, Paris, Manchester, VSA et enfin le concours du Meilleur Ouvrier de France

 

Autre vitrine importante des années 90 ; les expositions Musicora et le salon de Tokyo.

 

Puis vient le moment de transmettre.

Dès le début des années 90, Yung Chin, archetier Newyorkais invite E. Grandchamp à partager son expérience à Oberlin College durant les stages d’été.

D’années en années il suit de nombreux archetiers pour les perfectionner à l’art de l’archèterie Française. Certains continuent encore à fréquenter son atelier.

 

Enfin ses pairs l’invitent à participer aux concours internationaux mais cette fois en tant que membre du jury.

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